8 research outputs found

    Les écoles d’ingénieurs. Lieux de production et de reproduction d’une fraction des élites marocaines ?

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    Mekki Merrouni, qui a réalisé une recherche sur les plans et les réformes mis en œuvre par le gouvernement marocain depuis l'indépendance du pays en 1956, raconte comment la décision de créer un système de grandes écoles s'est consolidée lors du Colloque des Chênes – colloque sur la politique éducative marocaine – qui a eu lieu au Maroc en avril 1964 : « La mission de l'enseignement supérieur doit-elle être la diffusion de la haute culture dans le cadre d'un système facultaire ouvert au libre..

    Les écoles d’ingénieurs marocaines, lieu de passage des élites ?

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    Les ingénieurs marocains représentent-ils l’une des fractions des élites au Maroc ? Poser une telle question a conduit, d’une part, à reconstruire la carrière d’un échantillon d’ingénieurs diplômés des écoles locales aussi bien que des écoles étrangères, d’autre part, à analyser un échantillon d’élèves-ingénieurs – en commençant par les écoles d’ingénieurs marocaines – pour vérifier si elles représentent l’un des lieux de formation de certaines élites du pays. Deux hypothèses ont été formulée..

    Les mondes universitaires face au marché.: Pratiques des acteurs et circulation des savoirs

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    International audienceEn ces temps de " mondialisation ", les réformes des systèmes universitaires, l'accroissement sans précédent du nombre d'étudiants et les réseaux numériques concourent à donner des mondes universitaires une image de fluidité, de compétition et de brouillage des frontières entre établissements publics et initiatives privées. On s'acheminerait vers un " marché " mondial de l'enseignement supérieur, fondé sur la libéralisation et la diversification concurrentielle de l'offre de formation, et vers une harmonisation mondiale des standards et titres universitaires. Transformations et réformes sont le plus souvent étudiées du point de vue des pays industrialisés. Pourtant, elles ont des répercussions sur l'ensemble des systèmes universitaires. Aussi les auteurs de ce livre ont-ils choisi de déplacer le regard et d'examiner ces processus à partir de l'étude de pays absents des classements réputés exprimer l'état du " marché mondial universitaire " : Égypte, pays d'Afrique subsaharienne et du Maghreb, Brésil, Russie, Inde et Chine, sans oublier plusieurs pays d'Europe. Un paysage bien différent de celui qui est généralement décrit apparaît au fil de ces études. Comme le note Anne-Catherine Wagner dans l'introduction de l'ouvrage, les logiques à l'oeuvre ne peuvent être réduites à de simples calculs de marché ; de nouvelles polarités émergent qui obligent à remettre en question les centralités occidentales et à relativiser le diagnostic posé à la hâte sur les transformations vécues par les mondes universitaires ces dernières années. Fruit d'une longue collaboration entre chercheurs réunis dans le Réseau Acteurs Émergents, ce livre témoigne d'un souci partagé de rester attentifs aux pratiques des acteurs, à leurs expériences, et de refuser toute vision surplombante

    Les ingénieurs maghrébins dans les systèmes de formation: Systèmes de formation<br />Filières coloniales et pratiques professionnelles<br />Professionnalités contemporaines

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    Publication également disponible sur le site de l'Institut de recherches sur le Maghreb contemporain http://www.irmcmaghreb.orgCet ouvrage constitue la première publication collective du programme de l'IRMCIngénieurs et société au Maghreb. Il rassemble la plupart des contributions de la rencontrethématique de Rabat (2-3 février 2001) qui portait plus particulièrement sur « Les ingénieurs maghrébins dans les systèmes de formation ». Les articles publiés dans ce recueil sont des textes intermédiaires qui font état des réflexions des membres du programme. Les participants à la rencontre de Rabat étaient alors à divers stades d'avancement de leurs travaux. Pourquoi avoir choisi de se pencher de manière spécifique sur la question de la formation des ingénieurs marocains, algériens et tunisiens ? Si la question de l'emploi des diplômés au Maghreb a été largement abordée, tant par le discours des politiques que des chercheurs, en revanche la communauté scientifique a négligé l'étude des formations d'ingénieurs. Or, ces dernières apparaissent stratégiques en terme de développement dans la mesure où elles sont censées fournir la main-d'oeuvre qualifiée, les cadres et les innovateurs du secteur productif. Au Maghreb, l'effort de formation a été d'autant plus massif que la présence de Maghrébins dans les corps techniques au moment de l'indépendance était insignifiante. Cependant, au-delà des discours sur la nécessité de former des ingénieurs et des techniciens, la question de la formation des compétences se pose moins aujourd'hui en termes de pénurie de cadres techniques, qu'en termes de massification de certaines formations d'ingénieurs. Il convient désormais de s'attarder sur les implications scolaires,professionnelles et sociales des arbitrages imposés par le nouveau contexte de la transition libérale ou d'austérité budgétaire qui touche les États maghrébins. N'y a-t-il pas danger, dans un tel contexte, de voir les gestionnaires du système éducatif réduire fortement les effectifs des filières technologiques de haut niveau, sansprendre en compte le manque à gagner qu'une telle politique produirait du point de vuedes savoirs scientifiques sur les sociétés et les systèmes de gouvernement ?Par ailleurs, l'histoire de la figure de l'ingénieur au Maghreb a été abordée lors de cette rencontre. Des historiens ont posé des jalons permettant de mieux comprendre les pratiques professionnelles et le discours des ingénieurs de la période coloniale. Last but not least, l'étude des professionnalitésd'ingénieurs à l'époque contemporaine nous a permis d'appréhender les fonctions exercées et le rôle jouépar les ingénieurs dans l'organisation, en interaction avec leur environnement extérieur

    Les ingénieurs maghrébins dans les systèmes de formation: Systèmes de formation<br />Filières coloniales et pratiques professionnelles<br />Professionnalités contemporaines

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    Publication également disponible sur le site de l'Institut de recherches sur le Maghreb contemporain http://www.irmcmaghreb.orgCet ouvrage constitue la première publication collective du programme de l'IRMCIngénieurs et société au Maghreb. Il rassemble la plupart des contributions de la rencontrethématique de Rabat (2-3 février 2001) qui portait plus particulièrement sur « Les ingénieurs maghrébins dans les systèmes de formation ». Les articles publiés dans ce recueil sont des textes intermédiaires qui font état des réflexions des membres du programme. Les participants à la rencontre de Rabat étaient alors à divers stades d'avancement de leurs travaux. Pourquoi avoir choisi de se pencher de manière spécifique sur la question de la formation des ingénieurs marocains, algériens et tunisiens ? Si la question de l'emploi des diplômés au Maghreb a été largement abordée, tant par le discours des politiques que des chercheurs, en revanche la communauté scientifique a négligé l'étude des formations d'ingénieurs. Or, ces dernières apparaissent stratégiques en terme de développement dans la mesure où elles sont censées fournir la main-d'oeuvre qualifiée, les cadres et les innovateurs du secteur productif. Au Maghreb, l'effort de formation a été d'autant plus massif que la présence de Maghrébins dans les corps techniques au moment de l'indépendance était insignifiante. Cependant, au-delà des discours sur la nécessité de former des ingénieurs et des techniciens, la question de la formation des compétences se pose moins aujourd'hui en termes de pénurie de cadres techniques, qu'en termes de massification de certaines formations d'ingénieurs. Il convient désormais de s'attarder sur les implications scolaires,professionnelles et sociales des arbitrages imposés par le nouveau contexte de la transition libérale ou d'austérité budgétaire qui touche les États maghrébins. N'y a-t-il pas danger, dans un tel contexte, de voir les gestionnaires du système éducatif réduire fortement les effectifs des filières technologiques de haut niveau, sansprendre en compte le manque à gagner qu'une telle politique produirait du point de vuedes savoirs scientifiques sur les sociétés et les systèmes de gouvernement ?Par ailleurs, l'histoire de la figure de l'ingénieur au Maghreb a été abordée lors de cette rencontre. Des historiens ont posé des jalons permettant de mieux comprendre les pratiques professionnelles et le discours des ingénieurs de la période coloniale. Last but not least, l'étude des professionnalitésd'ingénieurs à l'époque contemporaine nous a permis d'appréhender les fonctions exercées et le rôle jouépar les ingénieurs dans l'organisation, en interaction avec leur environnement extérieur

    Les ingénieurs maghrébins dans les systèmes de formation: Systèmes de formation<br />Filières coloniales et pratiques professionnelles<br />Professionnalités contemporaines

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    Publication également disponible sur le site de l'Institut de recherches sur le Maghreb contemporain http://www.irmcmaghreb.orgCet ouvrage constitue la première publication collective du programme de l'IRMCIngénieurs et société au Maghreb. Il rassemble la plupart des contributions de la rencontrethématique de Rabat (2-3 février 2001) qui portait plus particulièrement sur « Les ingénieurs maghrébins dans les systèmes de formation ». Les articles publiés dans ce recueil sont des textes intermédiaires qui font état des réflexions des membres du programme. Les participants à la rencontre de Rabat étaient alors à divers stades d'avancement de leurs travaux. Pourquoi avoir choisi de se pencher de manière spécifique sur la question de la formation des ingénieurs marocains, algériens et tunisiens ? Si la question de l'emploi des diplômés au Maghreb a été largement abordée, tant par le discours des politiques que des chercheurs, en revanche la communauté scientifique a négligé l'étude des formations d'ingénieurs. Or, ces dernières apparaissent stratégiques en terme de développement dans la mesure où elles sont censées fournir la main-d'oeuvre qualifiée, les cadres et les innovateurs du secteur productif. Au Maghreb, l'effort de formation a été d'autant plus massif que la présence de Maghrébins dans les corps techniques au moment de l'indépendance était insignifiante. Cependant, au-delà des discours sur la nécessité de former des ingénieurs et des techniciens, la question de la formation des compétences se pose moins aujourd'hui en termes de pénurie de cadres techniques, qu'en termes de massification de certaines formations d'ingénieurs. Il convient désormais de s'attarder sur les implications scolaires,professionnelles et sociales des arbitrages imposés par le nouveau contexte de la transition libérale ou d'austérité budgétaire qui touche les États maghrébins. N'y a-t-il pas danger, dans un tel contexte, de voir les gestionnaires du système éducatif réduire fortement les effectifs des filières technologiques de haut niveau, sansprendre en compte le manque à gagner qu'une telle politique produirait du point de vuedes savoirs scientifiques sur les sociétés et les systèmes de gouvernement ?Par ailleurs, l'histoire de la figure de l'ingénieur au Maghreb a été abordée lors de cette rencontre. Des historiens ont posé des jalons permettant de mieux comprendre les pratiques professionnelles et le discours des ingénieurs de la période coloniale. Last but not least, l'étude des professionnalitésd'ingénieurs à l'époque contemporaine nous a permis d'appréhender les fonctions exercées et le rôle jouépar les ingénieurs dans l'organisation, en interaction avec leur environnement extérieur

    L’ingénieur moderne au Maghreb (xixe-xxe siècles)

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    Au Maghreb, la figure de l’ingénieur moderne est née dans la première moitié du xixe siècle. Les souverains tunisiens d’abord et marocains ensuite ont fait appel à des experts étrangers pour mettre en place les réformes administratives et techniques qui devaient leur permettre de rivaliser avec l’Europe conquérante. Mais au bout du compte, ces efforts de modernisation se sont révélés insuffisants pour empêcher la France coloniale de prendre pied au Maghreb. La colonisation va constituer un frein à l’industrialisation des pays conquis et donc, à l’accroissement du nombre d’ingénieurs. Au fondement du pacte colonial, on trouve l’idée qu’il est indispensable de ne pas créer de concurrence aux industries françaises et que les colonies doivent se spécialiser dans la production de denrées agricoles destinées à la métropole. Les quelques ingénieurs « indigènes » voient leur possibilité de carrière réduite au profit des ingénieurs coloniaux issus de la métropole. Avec les indépendances, les problématiques changent. Il s’agit désormais pour les pays nouvellement indépendants de remplacer les ingénieurs français par des cadres techniques nationaux et de mener un développement industriel planifié par un État qui va rapidement devenir le premier employeur des ingénieurs. À partir des années 1980, la majorité des économies arabes entre dans un cycle nouveau. La figure dominante de l’ingénieur d’État entre en crise, alors que les pays du Maghreb mettent en place des programmes d’ajustement structurel. Aujourd’hui, la libéralisation de l’économie modifie les pratiques professionnelles et entraîne de nouvelles segmentations dans la profession
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